Couverture du livre Le martyre du Kosovo de Nikola Mirkovic
Nikola Mirkovic

Le martyre du Kosovo

Le Kosovo, un problème qui persiste Depuis la guerre de l’Otan contre la Yougoslavie en 1999 et la déclaration unilatérale d’indépendance d’Albanais du Kosovo en 2008, la situation n’a jamais été apaisée. 

De nombreux grands pays (dont plusieurs membres de l’Union européenne) ne reconnaissent pas le Kosovo comme la Russie, la Chine, le Brésil, l’Algérie… ou le Vatican. L’ONU elle-même ne reconnaît pas l’indépendance du Kosovo. Une poudrière de violence en pleine Europe Cette situation confuse irrite Washington et Bruxelles qui ne pensaient pas que la situation s’enliserait. Elle montre les limites du nation building américain qui peine a asseoir son mode le homogène a travers l’Europe et le monde. 

L’intervention occidentale n’a pas du tout réglé le problème du Kosovo qui demeure une zone noire en pleine Europe ou prospèrent les trafics illégaux en tout genre et l’islam radical. Par tête d’habitant le Kosovo est la région d’Europe qui a envoyé le plus d’islamistes au Moyen-Orient. Plus de 800 mosquées y ont été construites depuis l’arrivée de l’Otan pendant que 150 églises, que les Ottomans avaient épargnées, ont été détruites. Le nation building occidental ne fonctionne plus La situation du Kosovo « indépendant » est catastrophique. La région est une des plus pauvres d’Europe avec 30% de la population qui vit sous le seuil de pauvreté et 10% en extrême pauvreté . Le seul espoir pour de nombreux habitants du Kosovo est aujourd’hui l’exode malgré les 4,5 milliards d’euros versés par Bruxelles et Washington pour maintenir la région en vie. 

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